Paradoxe : alors que Céline Dion est sans doute la plus internationale des stars, ces dernières étaient absentes aux funérailles de son mari René Angélil.

Après l’événement, les critiques se sont tues au Québec et ailleurs. Terminées, les supposées polémiques sur la pertinence de ces funérailles nationales, l’émotion ressentie pendant la cérémonie et la veille lors de l’exposition du corps à tout emporté. Une quasi unanimité qui tient également à un fait : véritable enfant du pays, Céline Dion n’a pas rameuté le ban et l’arrière ban du showbiz internationale aux obsèques de son mari René Angélil, également montréalais, mais les figures locales, culturelle, politiques et les proches et amis des familles.

Quasiment seuls noms connus du grand public du côté française de l’Atlantique, l’humoriste Véronic DiCaire, l’animatrice de télévision Julie Snyder et le célèbre parolier de la comédie musicale Starmania Luc Plamondon. Et les Français ? Pas là, alors que Céline Dion fait partie depuis bien longtemps du paysage musical comme médiatique de l’Hexagone. Pour la plupart, à l’image de Jean-Jacques Goldman, on peut supposer qu’ils étaient retenus par l’enregistrement ce week-end à Paris à l’Accor Arena (anciennement Bercy) de l’émission télé des Enfoirés. Et, tandis qu’elle réside à Las Vegas et fait toujours un effet boeuf sur le public américain, les pointures du show business US étaient également absentes pour rendre hommage à René Angélil. Il fut une grande pointure du métier à qui l’on doit notamment l’éclat toujours persistant de la ville de Las Vegas, grâce aux concerts de sa femme. Non, décidément, Céline Dion n’est pas une star comme les autres