À l’affiche avec Maléfique, à tout juste seize ans, elle compte une vingtaine de films à son actif. Sans avoir rien perdu de sa fraîcheur.

Princesse jusqu’au bout de ses orteils ! Alors qu’elle se présente à nous pour assurer la promo parisienne de Maléfique, relecture du classique La Belle au bois dormant, Elle Fanning, blonde et diaphane à souhait, porte des escarpins Sleeping Beauty de Charlotte Olympia. Malgré des débuts sur le grand écran dès l’âge de dix-huit mois et la vigilance de papa et maman, qui ne la quittent jamais, la petite soeur de Dakota, l’autre actrice de la famille, rit beaucoup mais sait aussi mener l’entretien comme une grande…

Gala: Vous avez déclaré que la Belle au bois dormant était votre princesse préférée depuis l’enfance. Pourquoi?

Click Here: Cheap QLD Maroons Jersey

Elle Fanning: Aurore semble très grande, or moi-même j’ai toujours dépassé d’une tête les autres filles de mon âge. Je me suis rapidement identifiée à elle. Quand j’avais la chance de me faire offrir des cadeaux, je demandais toujours ses accessoires, comme ses boucles d’oreilles par exemple…

Gala: Dans Maléfique, sa naïveté fait place à une attitude plus guerrière…

E.F.: Son caractère ingénu vient du fait qu’elle vit recluse dans une petite maison, avec les trois fées. En découvrant le monde extérieur et ses dangers, elle n’aura pas d’autre choix que de gagner en assurance. J’aime le fait que les nouvelles princesses de Disney ne se contentent plus d’attendre le prince charmant. C’était dépassé pour ma génération.

Gala: On ne peut s’empêcher de dresser la comparaison avec vous, évoluant à Hollywood depuis vos balbutiements…

E.F.: Je suis très heureuse de jouer la comédie, j’aime vraiment ça et j’espère pouvoir continuer à le faire toute ma vie. J’y crois: le cinéma a besoin de femmes de tous âges, après tout ! Mais c’est vrai que j’aimerais aussi écrire des films et passer à la réalisation.

Gala: Parlez-vous de vos choix avec votre soeur Dakota? Lui demandez-vous conseil?

E. F.: Aussi étrange que cela puisse paraître, non. Je connais plus ou moins son emploi du temps, les projets qui vont l’occuper. Mais je ne lis jamais les scénarios qui lui sont proposés et elle ne s’intéresse pas plus aux miens. Je me sens dans une position particulière par rapport à elle, car j’ai commencé à tourner, grâce à elle. Au départ, je jouais ses personnages avec quelques années de moins.

Gala: Comment s’est passée votre rencontre avec Angelina Jolie?

E.F.: Son seul nom m’impressionnait, mais elle m’a tout de suite prise dans ses bras, et m’a dit: « Tu vas voir, on va s’amuser. » Elle m’a effectivement prise sous son aile. Quand nous discutions, c’était comme si je parlais à une copine de mon âge. Je suis très admirative de ses choix et de son implication dans l’humanitaire. Rien que la regarder vous apprend beaucoup.

Gala: Autant que l’école, dont vous n’avez pas quitté les bancs? C’est assez rare pour être souligné, peu de jeunes célébrités poursuivent leur scolarité…

E.F.: C’est quelque chose d’assez naturel pour moi, il n’en a jamais été autrement. Mes tournages ne s’étalent que sur trois mois dans une année. J’ai tout le reste du temps pour mener une vie normale et aller à l’école.

Gala: Vous pourriez mal tourner comme Lindsay Lohan!

E.F.: (Rires) Déjà, je ne suis pas amie avec Lindsay, ce qui aide! J’ai un entourage très sain. Mes deux parents sont d’anciens sportifs de haut niveau (sa mère était joueuse de tennis professionnelle, son père faisait partie de l’équipe de base-ball des Cardinals de Saint-Louis, ndlr). Et j’ai les mêmes amis depuis des années. Ils oublient parfois que je tourne et m’appellent pour me dire, surpris: “Tu as joué dans ce film? J’ai vu ton nom sur l’affiche, c’est dingue!” Pour eux, je suis Elle, pas Elle Fanning l’actrice.