Dans son film Antigang, actuellement à l’affiche, Jean Reno fait l’éloge de Johnny Hallyday. Un avis très tranché et positif sur le chanteur qu’il assume aussi dans la vraie vie, loin des caméras.
Son fils fait ses débuts dans la chanson, mais pour Jean Reno il n’y a qu’un vrai grand chanteur : Johnny Hallyday. Une vérité qu’il énonce dans son nouveau film Antigang – bien que cette inclusion ne soit pas son idée. « Ça vient de Benjamin Rocher, le réalisateur, confie-t-il au Figaro. Nous sommes très amis, mais je ne me serais jamais permis. J’ai beaucoup hésité. Ce n’est pas facile de dire: ‘La seule idole, c’est Johnny Hallyday’ sans que ce soit con ! Mais c’est vraiment une icône. Et ça m’a fait plaisir de lui faire plaisir. J’espère qu’il va sourire. »
Le comédien, qui estime désormais ne plus pouvoir « faire n’importe quoi » au cinéma, aime tant la musique qu’il espère que son prochain projet devant les caméras sera tourné vers cet art. « J’ai un rêve de musique, confie-t-il. Pas forcément un musicien mais un film avec de la musique, où ça danse, ça virevolte. Pourquoi pas une comédie musicale ? L’histoire d’un chanteur qui perd sa voix, un chef d’orchestre de jazz… »
Désormais grand-père, Jean Reno fait partie de l’ancienne garde du cinéma français. Au point de vouloir transmettre sa science aux plus jeunes ? « Avec Antigang, je n’ai pas eu cette notion de passage. J’étais plutôt le parrain, assure-t-il. Je parlerais de transmission à propos de Christian Clavier dans Les Visiteurs 3. Avec Karin Viard, Sylvie Testud, Ary Arbittan, Franck Dubosc, des mecs du Français, il y a eu comme une passation. C’est plus difficile pour un comique, un comédien de passer la balle pour jouer. »