Le camp de Nicolas Vanier dans la Drôme, qui proposait des activités autour des chiens de traîneaux, a été visé par les attaques d’une association de protection des animaux. Les chiens de son établissement seraient victimes de dénutrition. Le réalisateur répond.

S’attaquer au traitement des animaux de Nicolas Vanier, c’est aussi s’attaquer à lui. Le Français, célèbre pour ses expéditions dans le Grand nord, tient à ses chiens de traîneaux comme à la prunelle de ses yeux et ne supporte pas qu’on l’accuse de mauvaises pratiques. C’est pourtant ce que dénonce l’association Eden Valley, désormais en charge de certains animaux retrouvés “en dénutrition” sur le camp de l’explorateur dans la Drôme.

La SPA évoque les cas de chiens “cachectiques, mal entretenus, bourrés de puces” et Ouest France rapporte que la préfecture de la Drôme a adressé “une mise en demeure sur les conditions d’hygiène et de sécurité, qui n’étaient pas conformes” au responsable du camp en 2013. Nicolas Vanier a répondu dans un long message depuis sa page Facebook. “Pour ma part, j’entraîne mes chiens depuis plus d’un mois ailleurs, et repartirai avec eux au Canada puis en Alaska au mois de novembre. Les autres chiens du Camp appartiennent à différents propriétaires ayant travaillé au Camp qui décident seuls de l’avenir de leurs chiens et assument leurs responsabilités” assure le célèbre explorateur.

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Le camp qui porte le nom de Nicolas Vanier est fermé depuis le mois de juin. L’auteur de L’Odyssée Blanche accuse pour sa part l’association de “divulguer de fausses informations dans le but de nuire et surtout de faire des appels aux dons”.

Nicolas Vanier qui semble s’être dévoué à la cause animale, ne jouit pourtant pas d’une image idéale. L’Association pour la protection des animaux sauvages lui a notamment décerné en 2012 le Trophée de plomb pour son attitude anti-écologique et son amour de la chasse.

Crédits photos : Antonello Nusca / Polaris / Starface