La Tunise a vu un professeur de droit être élu à la tête du pays, avec un score très confortable de 72,7%. Kaïs Saïed a ainsi terrassé au second tour son rival, l’homme d’affaires Nabil Karoui. Mais il n’a aucune expérience du pouvoir, et n’a pas de parti, et donc pas d’élu au Parlement. Il a déjoué tous les pronostics, malgré un style inimitable jugé austère par certains, mais aussi rassurant pour les autres. Un ton monocorde lors des discours lui a même valu le surnom de “Robocop”.Une campagne autofinancée”Nous relèverons tous les défis avec notre sang, notre sueur, et notre volonté“, a-t-il promis après son élection. Dans les rues de Tunis, la capitale, ils étaient des milliers à fêter la victoire d’un candidat hors du commun. Sa campagne a ainsi été financée sur ses propres deniers, en refusant tout argent public, sans grand meeting, et en martelant des discours anti-corruption. De quoi ravir des électeurs déçus des partis arrivés au pouvoir depuis la révolution.Le JT

  • JT de 20h du lundi 14 octobre 2019 L’intégrale

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