Les X-Men sont de retour dans une film qui raconte les débuts de ces mutants aux pouvoirs extraordinaires. L’exercice de style est réussi même si les figures imposées manquent un peu de finesse.

Vu la richesse de l’univers des X-Men, il eût été étonnant qu’un nouveau film ne voit pas le jour après une première trilogie plutôt réussie, notamment les deux premiers signés Bryan Singer. C’est donc chose faite avec ce X-Men: le commencement (First Class en version originale) qui comme son titre l’indique, raconte les débuts de ces mutants et de leurs pouvoirs surnaturels. On suit l’histoire de Charles Xavier, scientifique spécialisé dans les mutations génétiques, sollicité par la CIA pour l’aider à lutter contre une bande d’individus aux pouvoirs étranges qui menacent la Terre d’une troisième guerre mondiale. Xavier va recruter de nouveaux X-Men pour mener à bien sa mission: empêcher le feu nucléaire d’anéantir la planète et neutraliser les bandits.

Si

a eu la bonne idée de donner comme toile de fond à son long-métrage la guerre froide et le célèbre (et bien réel) épisode de la crise des missiles de Cuba, la trame principale de l’histoire ne change pas assez de la première trilogie: la lutte très manichéenne entre deux conceptions différentes de voir la place des X-Men dans le monde. Un air de déjà-vu renforcé par la présence de personnages biens connus, malgré leurs 30 ans de moins: Charles Xavier bien évidemment, excellent

, mais aussi Magneto, troublant Michael Fassbender, ou encore Raven, pulpeuse Jennifer Lawrence. Heureusement, de nouveaux visages apportent un peu de sang neuf, notamment la très sexy January Jones et la délicieuse

Byrne, sans parler du toujours excellent Kevin Bacon, parfait dans le rôle du méchant de service.

X-Men: le commencement démarre exactement comme le premier film de la franchise signé Bryan Singer, avec la scène du camp de concentration nazi, et marque ainsi sa filiation directe avec son glorieux ainé. Seulement voilà, les références, les allusions ou les justifications d’éléments clés de l’univers des X-Men se multiplient: si certaines sont très drôles (et réservent notamment une surprise de taille et une réplique d’anthologie), la plupart sont un peu lourdes et manquent clairement de finesse. En-dehors de ces petites maladresses, X-Men: le commencement remplit sa mission, respecter la mythologie du comics et offrir quelques scènes très spectaculaires. Un bon film de super-héros qui ne révolutionne pas le genre, mais relance bien la licence.

Jean-Christian Hay

Mercredi 1er juin 2011

Suivez l’actu Gala sur Twitter et Facebook

Click Here: cheap south sydney rabbitohs jersey