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Les mères sont plus âgées et plus souvent en surpoids au moment de la naissance de leur enfant, deux tendances préoccupantes pour la santé de la mère et du bébé qui se confirment au fil des années, selon une enquête publiée mercredi.
Sommaire
- Plus de grossesses tardives
- Surpoids et obésité pendant la grossesse
- Légère augmentation des grossesses sous contraception
- Augmentation du niveau d’études pour la première grossesse
- Le rôle croissant des sages-femmes
- Plus de bébés prématurés
- Les femmes allaitent moins et fument toujours autant
- Moins d’épisiotomies
- Des accouchements moins médicalisés
- La qualité de l’offre de soins s’est améliorée
Plus de grossesses tardivesLa proportion de naissances chez les femmes âgées de 35 ans et plus atteint désormais 21% en métropole contre 19% lors de la précédente enquête de 2010, d’après l’Enquête nationale périnatale 2016. Cette proportion était de 15,9% en 2003.Le report des naissances vers un âge maternel plus avancé est considéré comme une évolution défavorable car il a une influence négative sur la fertilité et majore les risques pour la mère et l’enfant (
prématurité,
gémellité,
trisomie, complications de pathologies qui peuvent s’aggraver avec l’âge…).Surpoids et obésité pendant la grossesseL’augmentation du
surpoids et de l’obésité est également préoccupante : en 2016, en métropole, 20% des femmes sont en surpoids et près de 12 % sont obèses, contre respectivement 17 % et 10 % en 2010. En 2003, ces proportions étaient de 15% pour le surpoids et de 7% pour l’obésité. En outre-mer, le taux d’obésité des femmes enceintes est plus élevé (21%).Légère augmentation des grossesses sous contraceptionSi la plupart des grossesses sont prévues ou planifiées, on observe une légère augmentation des grossesses sous
contraception et des réactions de surprise à la découverte de la grossesse (souhait que la grossesse arrive plus tard).Augmentation du niveau d’études pour la première grossessePrès de 55% des femmes enceintes ont un niveau d’études supérieur au baccalauréat, un chiffre en augmentation par rapport à 2010. Mais le situation professionnelle des parents à la naissance de leur premier enfant, s’est quant à elle dégradée. Le rapport note que 28% des ménages ont reçu des aides publiques ou d’autres liées au chômage ou à un faible revenu pendant la grossesse (RSA, prime d’activité, allocation d’aide au retour à l’emploi).Le rôle croissant des sages-femmesAujourd’hui, le gynécologue-obstétricien reste le professionnel de santé le plus consulté par les femmes enceintes. Mais les sages-femmes occupent une place de plus en plus importante dans le suivi des grossesses : 25% des femmes enceintes choisissent une sage-femme comme responsable principale de la surveillance dans les six premiers mois de la grossesse. En 2016, les
sages-femmes ont également réalisé plus d’accouchements par voie basse qu’en 2010 (87,4% en 2016 contre 81,8% en 2010).Plus de bébés prématurésL’enquête montre aussi la dégradation de certains indicateurs de santé périnatale comme le taux de prématurité qui augmente depuis 1995 (de 4,5% en 1995 à 6% en 2016 chez les enfants uniques nés vivants en métropole). “Ce résultat pose question dans la mesure où d’autres pays réussissent à avoir des taux faibles et stables ou en baisse“. Les bébés nés avec un petit poids sont aussi en augmentation depuis 2010.Les femmes allaitent moins et fument toujours autantAutres problèmes, d’après l’étude : la
consommation de tabac pendant la grossesse n’a pas baissé (17 %, mais elle est de 5% outre-mer) et la vaccination anti-grippale des femmes enceintes, pourtant considérée comme groupe à
risque élevé de complications en cas de grippe, est très faible (7 %). Aussi, durant le séjour à la maternité, l’allaitement maternel exclusif a fortement diminué entre 2010 et 2016, passant de 60% à 52%.Moins d’épisiotomiesParmi les progrès enregistrés, les auteurs relèvent un meilleur suivi des recommandations au moment de l’accouchement qui se traduit notamment par un taux d’
épisiotomie qui passe de 27% en 2010 à 20% en 2016. Le nombre de césariennes reste stable depuis 2010 (20,4%), suggérant “une attitude générale tendant à limiter la réalisation de cette intervention“.Des accouchements moins médicalisésLa prise en charge des femmes au moment de l’accouchement va vers une approche moins médicalisée avec un recours à l’oxytocine (médicament qui permet d’accélérer les contractions et présente des risques pour la santé maternelle) moins fréquent en cours de travail. La prévention de l’hémorragie du post-partum (après l’accouchement) s’est généralisée.La qualité de l’offre de soins s’est amélioréeLe rapport souligne, depuis 2010, une amélioration des conditions de sécurité dans les maternités. L’offre de soins est par ailleurs de meilleure qualité. Les refus d’accueil de patientes à cause d’un manque de place ont diminué et davantage de maternités disposent d’un espace dédié aux accouchements moins médicalisés (4 maternités sur 10) et d’un programme de réhabilitation précoce post-césarienne (2 maternités sur 3).Click Here: st kilda saints guernsey 2019