Le constructeur IGC dévoile les résultats d’une étude réalisée avec l’institut Harris Interactive portant sur le niveau d’information des Français et de la qualité de l’air de leur logement.

43% des Français n'ont jamais entendu parler des composants organiques volatils à l'origine de la pollution de l'air intérieur

Selon des estimations de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, nous passons au moins 80% de notre temps dans des endroits clos (transport, bureau, maison). Or, l’air de ces lieux fermés est jusqu’à 5 fois plus pollué que l’air extérieur, rapporte 

l’Observatoire de la qualité de l’air.Ces 30 dernières années, le nombre d’asthmatiques en France a été multiplié par 4 et 20.000 décès par an sont directement liés à une mauvaise qualité d’air intérieur, alerte L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).Pourtant, 43% des Français n’ont jamais entendu parler des composés organiques volatils (COV), à l’origine de la pollution de l’air intérieur. Selon l’étude, 40% connaît “juste de nom”, tandis que les autres sondés estiment connaître “assez bien” (14%) ou “très bien” (3%).Parmi les personnes n’ayant jamais entendu parlé des COV ou qui connaissent juste de nom, 77% estiment que la qualité de l’air dans leur logement est “bonne”, voire “très bonne”, pour 11% des répondants.Des disparités en fonction des régions et des âges Les 18-34 ans semblent légèrement moins satisfaits de leur air intérieur que les autres tranches d’âge, puisqu’ils sont 58% à le considérer comme “bon”, contre 65% chez les 55 ans et plus. Parmi les 86% de Français qui aimeraient améliorer la qualité de leur air intérieur, 91% sont compris dans cette tranche d’âge (18-34 ans). C’est dans le Sud-Ouest que l’on semble le plus satisfait de son air intérieur : 72% le considèrent “bon”, contre 48% chez les Franciliens. Avec 70% de satisfaits, le Nord-Ouest enregistre également un score au-dessus de la moyenne nationale. Les habitants du Nord-Ouest semblent mieux informés : 61% connaissent les COV, contre 53% en Île-de-France.Les COV se matérialisent sous forme de peintures, solvants, produits ménagers, fumée de tabac mais aussi lors de la cuisson des aliments ou lorsque l’on meuble sa maison. La qualité de l’air intérieur est également impactée par le taux de CO2 (Dioxyde de Carbone), gaz carbonique que nous dégageons naturellement en respirant.Pour améliorer la qualité d’air de son logement, ouvrir les fenêtres reste la solution la plus simple et accessible à tous : 80% des répondants affirment d’ailleurs aérer leur logement au moins une fois par jour.