Il est 11h36 sur la place principale de Gênes, en Italie, vendredi 14 septembre. L’heure à laquelle le pont Morandi s’est effondré il y a tout juste un mois. Plus loin, comme dans toutes les rues de la ville, les rideaux se baissent. Le temps semble s’arrêter. Une minute de silence étourdissante. “J’en ai la chair de poule. C’est quelque chose qui touche chacun de nous“, confie un habitant.”On ne peut pas oublier un jour comme cela”Au pied du pont, 43 sonneries retentissent, en hommage aux 43 morts du 14 août dernier. Une émotion partagée par ceux qui ont vécu aux pieds du colosse de béton. Comme Silvana Brigada qui fait partie des 530 personnes qui vivaient sous le pont, évacuées depuis un mois. “À chaque fois que je reviens ici, c’est comme si c’était le jour où je me suis précipitée dans la rue, on ne peut pas oublier un jour comme cela”, raconte-t-elle. À Gênes, tous veulent voir un nouveau pont se reconstruire au plus vite pour désengorger leur ville, mais surtout pour panser une plaie restée aussi immense que leur pont.Le JT
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JT de 19/20 du vendredi 14 septembre 2018 L’intégrale
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