Ce mercredi 7 avril, a lieu la commémoration du 27ème anniversaire du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda. Un événement qui a marqué Sonia Rolland. Pour rappel, cette dernière a elle-même dû fuir son pays d’origine, pour échapper au génocide, lorsqu’elle avait treize ans.
C’est un jour qu’elle n’a jamais oublié. L’année de ses treize ans, Sonia Rolland, qui est née au Rwanda où sa famille avait une situation confortable, a dû quitter son pays natal au moment du génocide des Tutsi survenu en 1994. Elle a émigré en France avec ses parents et a atterri chez sa grand-mère paternelle qui vivait en Bourgogne. À l’occasion de la commémoration du 27ème anniversaire du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda, l’ex de Jalil Lespert a voulu se souvenir de cette date qui fait partie de son histoire familiale. “Je n’oublierai jamais le regard de ma mère ce 7 avril 1994… Ne jamais oublier… 27ème Commémoration du génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda”, a-t-elle écrit sur son compte Twitter, ce mercredi 7 avril.
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Suite à cette publication, Sonia Rolland a pu compter sur le soutien de quelques uns de ses abonnés : “Une pensée pour toutes les victimes de ce génocide, ainsi que pour leurs familles. La France doit déclassifier les dossiers secret défense et rendre des comptes pour sa responsabilité dans ce génocide. #Justice pour le #Rwanda”, “Toujours se rappeler des horreurs du passé pour construire l’avenir” ou encore “Sois forte et courageuse”, a-t-on pu lire parmi les commentaires.
Sonia Rolland a connu le “déclassement social”
En mars dernier, Miss France 2000 s’était déjà confiée au sujet du génocide rwandais et de son exil en France, qu’elle a toujours décrit comme “confortable”, malgré le fait qu’elle ait connu le “déclassement social”, comme elle l’a expliqué sur les ondes d’Europe 1. “Le fait de vivre les uns sur les autres, c’était quelque chose de nouveau“, a confié la mère de Tess et Kahina dans l’émission Ça fait du bien animée par Anne Roumanoff.
Avant de se retrouver dans un HLM, Sonia Rolland et ses proches ont connu un autre niveau de vie au Rwanda : “On avait une maison, un jardin et du personnel.” Lorsqu’ils sont arrivés en France après avoir fui le génocide perpétré contre les Tutsi, sa mère a été embauchée dans un supermarché, tandis que son père – qui dirigeait une grande imprimerie au Rwanda – est devenu tourneur-fraiseur. “Ce sont des gens qui ont toujours travaillé, ils ont toujours été aux commandes donc vivre le déclassement social du jour au lendemain, c’est quelque chose qui nous a frappé“, s’est souvenue Sonia Rolland.
Crédits photos : OLIVIER BORDE / BESTIMAGE