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Dans un entretien accordé à France bleu, ce lundi 1er février, le médecin urgentiste Gérald Kierzek affirmait sa position anti-confinement. Cette idée appartiendrait à un autre temps, selon lui.
Le docteur Gérald Kierzek persiste et signe : un troisième confinement – pour le moment écarté par le gouvernement – ne serait pas la solution pour freiner la propagation de la pandémie de la Covid-19. En témoigne, selon lui, la Mayenne. Comme l’a rappelé France bleu ce lundi 1er février, le département des Pays de la Loire avait en effet relevé son seuil de vigilance à celui d’alerte en juillet dernier. Considéré comme une zone de circulation active du virus, il avait été le seul à être classé en rouge sur la carte. Le préfet avait alors pris un bon nombre de décisions pour contrer l’évolution défavorable de l’épidémie. Des efforts que le médecin urgentiste à l’Hôtel-Dieu à Paris et consultant TF1-LCI, aussi médiatique que Michel Cymes, ne cessait de féliciter. Alors, Gérald Kierzek s’interroge : pourquoi ne pas prendre pour exemple la Mayenne avant d’envisager un reconfinement ? Aux yeux de celui qui s’imaginerait ministre, cette seconde option apparaît comme une “idée moyenâgeuse”.
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Dans un entretien accordé à nos confrères, ce lundi 1er février, Gérald Kierzek a estimé qu’un nouveau confinement généralisé appartenait à un autre temps. Selon lui, cette mesure sanitaire de la dernière chance n’aurait “pas de sens”. “De nombreuses publications scientifiques montrent que ça a ses limites et ça ne change pas forcément la donne”, a-t-il assuré. Avant d’insister : “La Mayenne est le bon exemple d’une responsabilisation avec des gens raisonnables qui ont respecté les gestes barrières.” Le chroniqueur médical pense alors qu’il faudrait adopter “le même discours”, “informer” et “sensibiliser ailleurs dans le pays”. Une position anti-confinement qu’il a nouvelle fois affirmée sur son compte Twitter, ce vendredi 5 février, en interpellant Renaud Dély. “Non, Renaud Dely sur franceinfo ‘tous les médecins sont en faveur d’un reconfinement'”, a-t-il d’abord écrit. Avant de le contredire : “Loin de là !”.
Plus les mêmes effets
Gérald Kierzek ne cachait pas son agacement et son désarroi dans les colonnes du Figaro, le 29 janvier dernier. “Le discours anxiogène permanent, laissant croire que l’hôpital ne pourra soigner les Français” l’irritait tout particulièrement. Une fois de plus, le médecin urgentiste avait exposé pourquoi, selon lui, un confinement général ne serait pas le dernier recours. “En début d’épidémie, devant l’inconnu de la maladie et en mesure d’urgence, peut-être était-il justifié, avait-il admis. Mais avec le recul, la meilleure prise en charge et surtout l’hétérogénéité de la situation sur le territoire, il serait plus dangereux qu’autre chose.” À ses yeux, cela pourrait même impacter davantage le moral des Français. “Les discours anxiogènes sont très délétères, entraînant un quasi-effet nocebo sur la population qui se sent malade sans l’être”, avait-t-il regretté.
Article écrit avec la collaboration de l’agence 6Medias
Crédits photos : Pierre Perusseau / Bestimage