Invitée sur le plateau du JT de TF1 en mars 1992, Béatrice Dalle a brutalement mouché Patrick Poivre d’Arvor, exposant au grand jour ses lettres envoyées à l’actrice.
En pleine promotion pour le film La Belle Histoire de Claude Lelouch, Béatrice Dalle est invitée sur le plateau du journal télévisé de TF1 le 12 mars 1992. La veille, elle a été condamnée à six mois de prison avec sursis et 20 000 francs d’amende (3000 euros) pour le vol de bijoux d’une joaillerie parisienne. Une affaire sur laquelle Patrick Poivre d’Arvor se hasarde à la questionner… avant d’être mouché par la comédienne, raconte Slate. “Est-ce que vous regrettez d’avoir volé des bijoux?”, lui demande-t-il. “Et vous, est-ce que vous regrettez certaines lettres que vous m’avez envoyées ? Et dont je ne vous aurais jamais parlé si vous ne m’aviez pas posé cette question, alors que l’on vous avait demandé avant de vous taire ?”
Et de déplorer : “vous n’avez pas de parole.” En tentant de redorer son blason à la suite d’une fausse interview de Fidel Castro révélée dans les colonnes de Télérama peu de temps auparavant, “PPDA” est pris dans son propre piège et s’attire les foudres de Béatrice Dalle. Celle-ci l’accuse, dans la foulée, de “vouloir foutre la merde et faire de la provocation gratuite.” Grand séducteur, sa missive à l’actrice est dévoilée au grand jour. Ils font tout de même la paix en 2017, prenant la pose dans un restaurant parisien, où Claude Lelouch fête alors son 80ème anniversaire. Près de 30 ans après leur règlement de comptes, cependant, c’est au tour d’une autre femme de lever le voile sur sa propre correspondance et relation avec Patrick Poivre d’Arvor. Des échanges qui ont mené à une plainte pour “viols”, comme révélé par le quotidien Le Parisien ce jeudi 18 février.
Une enquête a été ouverte
Dans sa plainte, Florence Porcel évoque des faits remontant aux années 2000, et plus précisément à 2004 et à 2009. Après un échange téléphonique et des questions “franches et embarrassantes”, la jeune femme de 37 ans aurait subi une relation sexuelle non consentie et une fellation forcée, sans protection. Sous le coup d’une enquête ouverte par le parquet de Nanterre, Patrick Poivre d’Arvor nie tout en bloc, estimant que son accusatrice est en “quête de notoriété.” Celle-ci ayant récemment publié un livre évoquant une relation sous emprise entre une jeune comédienne et un “monstre sacré du cinéma et prédateur sexuel.” Présumé innocent des faits qui lui sont reprochés, il compte déposer plainte pour dénonciation calomnieuse.
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Crédits photos : Jacques BENAROCH/SIPA