Considérée comme un symbole de la lutte contre les violences sexuelles, Daisy Coleman s’est donné la mort. En 2016, elle témoignait du viol collectif qu’elle avait subi étant jeune adolescente dans le documentaire Audrie & Daisy, diffusé sur Netflix. Au début du mois d’août, cette talentueuse tatoueuse de 23 ans avait été retrouvée morte.

Le 7 août 2020, TMZ.com a appris que Daisy Coleman se serait suicidée en se tirant une balle, à son domicile de Lakewood dans le Colorado. Un représentant de la police locale a indiqué que Daisy était dans son appartement aux alentours de 16h. Des officiers avaient été appelés pour vérifier une “possible soirée suicide” sur les lieux.

La personne qui a contacté la police n’est autre que Melinda, la mère de Daisy. La police de Lakewood dit avoir répondu à cet appel en envoyant une équipe ainsi que des secours, entraînés pour ce genre d’intervention. Toujours d’après TMZ, les agents auraient discuté avec Daisy Coleman pendant plus d’une heure. Elle ne leur aurait rien dit de spécial, ni donné d’indications qui pourraient expliquer son geste. Les policiers n’avaient pas le droit de l’embarquer ni de la retenir.

Tristement, la police a reçu un autre appel aux alentours de 20h30, d’une amie de Daisy disant qu’elle s’était tiré une balle dans ce même appartement. Elle aurait utilisé un pistolet.

Quatre ans avant sa mort, Daisy Coleman racontait comment elle s’était fait violer lors d’une soirée, en 2012, alors qu’elle n’avait que 14 ans. Un groupe de garçons l’avait violée alors qu’elle était ivre, enregistrant la scène sur un téléphone portable. Pendant ce temps, sa meilleure amie, âgée de 13 ans, subissait le même sort dans une pièce voisine. Les garçons avaient ensuite abandonné Daisy dehors, devant le porche de leur maison. C’est comme cela que sa mère l’avait retrouvée au petit matin, par des températures glaciales.

Le seul agresseur de Daisy qui avait été poursuivi a vu les charges abandonnées. Daisy avait alors été victime de harcèlement. On avait même mis le feu à sa maison, poussant sa famille à quitter la ville. Audrie, l’autre femme qui témoignait dans ce documentaire, s’était suicidée dix jours après son viol, elle aussi harcelée.

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