Marine Le Pen et son parti, le Rassemblement national, restent concernés par une enquête dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens. Une enquête qui a pris du retard à cause de la Covid-19.
Le bouton pause est activé. Les déboires judiciaires de Marine Le Pen, et de son parti le Rassemblement national, ne sont pas terminés. Ils sont seulement freinés par la crise sanitaire liée à la Covid-19. Depuis 2016, une enquête est ouverte sur des soupçons de “détournement de fonds publics” dans le cadre de l’affaire des assistants du parti d’extrême droite au Parlement européen dans laquelle la présidente du RN est mise en examen. Cependant, la procédure est entravée par le blocage d’un acte de procédure essentiel, comme l’explique le Journal du dimanche, ce dimanche 28 février.
Afin de conclure leur enquête, les juges d’instruction doivent interroger l’eurodéputé du Rassemblement national, Jean-François Jalkh. Pour cela, une demande de levée de son immunité parlementaire à été formulée mais est restée, à l’heure actuelle, sans réponse, à cause de l’épidémie de Covid-19, assure-t-on au siège du Parlement européen à Bruxelles. Les mesures sanitaires mises en place ont perturbé le fonctionnement habituel des sessions parlementaires qui ne peuvent plus se tenir en public. Il a fallu donc autoriser le huis clos pour que Jean-François Jalkh soit convoqué le 27 janvier 2021, précise l’hebdomadaire. Désormais, un rapport doit être présenté le 17 mars, suivi dès le lendemain d’un vote pour lever l’immunité du député européen.
Un obstacle pour l’élection présidentielle de 2022 ?
Ce retard accumulé est une bonne nouvelle pour Marine Le Pen dans le cadre de la future élection présidentielle en France qui doit se tenir en 2022 et dont elle paraît être l’une des favorites selon différents sondages. En effet, ce délai supplémentaire rend très improbable que les juges puissent statuer sur un éventuel renvoi devant le tribunal correctionnel, avant le printemps 2022, de la présidente du parti d’extrême droite ainsi que d’une vingtaine de dirigeants. Par conséquent, si condamnation il y a, elle ne devrait pas survenir durant la campagne présidentielle et ainsi entraver les chances de victoires de Marine Le Pen. D’autant plus qu’une peine d’inéligibilité pourrait être décidée.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : PATRICK BERNARD / BESTIMAGE
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