Ce lundi 7 décembre, Pascal Praud et son équipe ont réagi à la manifestation contre la précarité et la loi Sécurité globale qui s’est tenue ce samedi 5 décembre à Paris et les violences qui ont suivi. Très remonté, le présentateur de CNEWS en a profité pour dévoiler un tweet de l’humoriste Guillaume Meurice dans lequel les policiers sont qualifiés de “bâtards” avant de réclamer son renvoi de France inter.
Trop, c’est trop. Alors que les policiers sont largement pointés du doigt depuis le passage à tabac de Michel Zecler, qui a ravivé le débat sur les violences policières, Pascal Praud s’est indigné suite à un tweet publié par Guillaume Meurice dans lequel les policiers sont qualifiés de “bâtards”. Excédé, le présentateur phare de CNEWS en a appelé à la direction de France inter, où l’humoriste officie.
“Je voulais simplement vous montrer un tweet de Guillaume Meurice. C’est quelqu’un qui se dit humoriste. Il est sur France Inter. Il est payé donc d’une certaine manière… par nous !“, a débuté le journaliste, dévoilant le tweet de l’humoriste, “ACAB, AllCopsAreBisounours“. Un message accompagné d’une photo d’un Bisounours avec une matraque qui a horrifié Pascal Praud. “Je ne sais pas s’il sera sanctionné par sa direction, Laurence Bloch. Je ne sais pas. Mais je trouve ça tellement absolument incroyable. Il dit ‘ACAB’. Qu’est-ce que ça veut dire ? ‘All Cops Are Bastards’. Tous les policiers sont des bâtards“, s’est-t-il insurgé.
“J’ai l’impression qu’on peut plus rien dire…”
“Voilà quelqu’un qui est payé par des fonds publics, qui s’exprime sur une radio publique qui s’appelle France Inter ! Voilà ce que France Inter a en son sein… A qui France Inter donne la parole ! C’est juste honteux !“, a poursuivi le présentateur, avant de réclamer le renvoi pur et simple de l’acolyte de Pablo Mira. “Laurence Bloch, directrice de France Inter, madame Veil, qui dirige Radio France, qu’est-ce que vous allez faire ?! Rien ! Rien ! On a le droit de dire ‘Tous les policiers sont des bâtards’ par quelqu’un qui est payé par nos impôts ! Mais c’est un scandale ! Un véritable scandale !“, a-t-il conclu, exaspéré. Une intervention qui a fait sourire le principal intéressé qui s’est contenté d’y répondre en utilisant l’un des arguments préférés de Pascal Praud : “J’ai l’impression qu’on peut plus rien dire…“
Crédits photos : CNEWS