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Ce samedi 19 décembre, la 91e élection de Miss France se déroulera au Grand Carrousel du Puy du Fou, dans les Pays de la Loire. Retour sur le destin tragique de la toute première ambassadrice de beauté française, Agnès Souret.

Ce samedi 19 décembre, 29 jeunes femmes, parmi lesquelles Lou-Anne, la petite sœur de Marine Lorphelin, participeront à l’élection Miss France 2021 au Grand Carrousel du Puy du Fou, dans les Pays de la Loire, pour la deuxième fois de l’Histoire. Cette année marque les 100 ans du concours. Une édition au cours de laquelle Iris Mittenaere présidera le jury. Pour l’occasion, retour sur le destin tragique d’Agnès Souret. La Première Miss, élue en 1920, représentait alors la région Aquitaine.

L’heureuse élue, qui faisait 1m68, se faisait alors appeler “la plus belle femme de France“. Elle avait longtemps rêvé de décrocher la couronne. À ses 17 ans, elle avait alors envoyé sa candidature au concours en glissant une photo d’elle datant de sa première communion. Elle ne cachait rien de ses ambitions : “Je n’ai que 17 ans, dites-moi si je dois traverser la France pour courir ma chance ?”

Sa dernière demeure à Espelette

Finalement élue, la jeune femme tentera sa chance dans le cinéma. Un projet qui échoue. Elle se tourne alors vers la danse. Elle devient danseuse aux Ballets de Monte-Carlo puis meneuse de revue aux Folies-Bergères. Une carrière fulgurante qui cessera brutalement. La jeune femme est victime, en septembre 1928, d’une péritonite lors d’une tournée en Argentine. Elle avait 26 ans. Sa tombe est inscrite depuis 2002 dans l’Inventaire des monuments historiques. Elle repose au sein du cimetière d’Espelette, Sa sépulture est ornée d’un médaillon du sculpteur Lucien Danglade.

Crédits photos : SIPA

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