Forte d’une brillante carrière de près de quatre décennies, Claire Chazal n’a plus rien à prouver. Invitée dans L’équipée sauvage au micro de Matthieu Noël sur Europe 1, la journaliste est revenue non sans une pointe d’ironie sur ses premiers pas dans cette même radio, qui ne lui ont pas laissé que des bons souvenirs…
Le destin fait parfois très bien les choses. Au début des années 80, Claire Chazal, qui démarre sa carrière de journaliste avec des étoiles dans les yeux et des rêves pleins la tête, saisit une opportunité de travailler sur Europe 1, en tant que stagiaire. Invitée sur la même chaîne près de quarante ans plus tard, dans l’émission L’équipée sauvage de Matthieu Noël, la journaliste se souvient. “C’était la grande période d’Étienne Mougeotte (journaliste ancien directeur d’antenne de TF1, ndlr) et Robert Namias (journaliste en ancien directeur de la rédaction de TF1, ndlr)”, explique Claire Chazal, qui qualifie les deux hommes de “relativement misogynes“, déplorant le fait qu’il y avait à cette époque “très peu de femmes à l’antenne“.
Déterminée et ambitieuse, Claire Chazal se battra de toutes ses forces pour faire ses preuves. Des efforts insuffisants pour ses patrons, qui la remercieront à la fin de son stage. “Je me suis retrouvée dans cette rédaction,j’ai appris ce métier. J’ai pris de Namias. On a fait évidemment des faits-divers, des chiens écrasés, j’ai trouvé ça très bien.Je n’ai pas été gardée”. Si la déception est importante, la remarque d’Etienne Mougeotte au moment de son départ l’a beaucoup affectée. “Il adit à ce moment-là :“Je crois qu’elle n’est pas faite pour ce métier”.
Un couperet très sévère pour Claire Chazal, qui passera les années suivantes à se battre pour ne pas lui donner raison. La suite, tout le monde la connait… Pendant vingt-quatre ans, de 1991 à 2015, la journaliste sera la star du JT de TF1 et fera les beaux jours de la chaîne. Une opportunité qui, coup du destin, n’aurait pas été possible sans Etienne Mougeotte, qui lui donna sa chance sur TF1 quelques années plus tard. “Chaque fois je lui rappelais, on a ri beaucoup“, a d’ailleurs confié avec humour la sexagénaire.
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Crédits photos : BESTIMAGE