Son premier album de reprise est dans les bacs depuis lundi seulement, et il est déjà numéro un du top des téléchargements. Une belle revanche pour celui qui a échoué en final de The Voice 2 face à Yoann Fréget. Parfois, il faut savoir perdre pour gagner.
«Je n’étais pas déçu. Quand on voit qu’aucun vainqueur de l’émission dans les autres pays n’a fait carrière, je préfère ne pas avoir gagné». C’est Olympe qui le dit, et même si ce n’est pas très sympa pour le gagnant, c’est parfois vrai.
Avec les télé-crochets, les gagnants ne sont pas toujours ceux que l’on pense. Et Olympe l’a bien compris. En participant à la deuxième saison de The Voice, même en cas d’échec, le jeune homme de 23 ans pouvait se servir de sa notoriété naissante pour créer des liens avec son public.
Ce qu’il n’a pas manqué de faire lors de sa participation à l’émission de TF1. Olympe, protégé de Jenifer, s’est accroché à sa place tout au long de l’aventure. Il faut dire que de nombreuses autres émissions musicales télévisées n’avaient pas vu en lui de potentiel artistique, ou commercial.
«J’avais été recalé de tous les castings avant: Nouvelle Star, Star Academy, La France a un incroyable talent, X-Factor, dévoile-t-il dans Le Parisien. Je ne passais même pas les présélections. Je ne m’étais jamais retrouvé devant un jury. On me disait à chaque fois: vous avez une belle voix, mais ce n’est pas ce qu’on cherche. J’avais fini par me dire que je n’étais pas fait pour cela».
Heureusement, celui qui a bluffé le public et les coachs avec sa reprise de Born to Die de Lana Del Rey, ou encore Zombie, des Cramberries, a poussé la porte des castings The Voice. Aujourd’hui, comme Sophie-Tith, la gagnante de la Nouvelle Star du D8, il sort un album de reprise. Paraît que c’est à la mode…
Mais contrairement aux autres, Olympe propose un titre inédit, Merci, qui a déjà son clip, dans lequel l’ancien vendeur d’ustensiles de cuisine à Amiens adresse un message à ses fans, restés fidèles. Émouvant, mais certainement pas le prochain tube de l’été. Attendons d’écouter son «vrai» projet personnel, prévu pour les fêtes de Noël.