Coïncidence, à quelques jours d’intervalle, les deux anciens membres de Téléphone se sont exprimés sur l’éventuelle reformation du groupe. Si Louis Bertignac en a très envie, Jean-Louis Aubert est plus mesuré. Pour l’instant.
Ce vieux serpent de mer qu’est la reformation de Téléphone remonte toujours à la surface de temps en temps, histoire d’alimenter la rumeur. Et là, il vient de montrer sa tête par deux fois en l’espace de quelques jours.
Jean-Louis Aubert tout d’abord. Alors qu’il était l’invité de Taratata la semaine dernière,
n’a pas manqué de l’interroger sur le sujet du retour de Téléphone. Et le chanteur a préféré répondre sur le ton de l’humour à cette éternelle question. «A chaque fois qu’on mange au restau, on nous met au Stade de France le lendemain, c’est pour ça que (Louis Bertignac) est si maigre!». Puis plus sérieusement: «On s’est juste pris dans les bras, mais on ne sait pas. On a toujours envie de faire plaisir, mais il vaut mieux hésiter avant que pendant, non?».
Et quand Nagui lui a demandé si tous les membres seraient présents en cas de reformation, Corine Marienneau compris (certaines infos affirment qu’elle ne serait pas de la partie), Aubert a éludé poliment le sujet: «Je ne sais pas du tout, je sors de studio, j’étais dans mon truc (…) Je ne peux pas te dire, je ne sais pas. Je suis bien dans mon présent. Alors, évidement, si tu me demandes gentiment, je n’ai pas envie de te faire de la peine mais…». On n’en saura donc pas plus pour l’instant du côté du chanteur de Téléphone.
En revanche, Jean-Louis Bertignac est un peu plus affirmatif et enthousiaste. Dans une interview au Parisien ce matin, le guitariste affirme: «J’ai envie que ça se fasse. L’idée d’avoir des stades remplis de nostalgiques super contents d’entendre toutes ces chansons, cela n’a rien de mauvais. Jouer La bombe humaine, c’est facile pour nous. Et on jouera mieux qu’à l’époque. Bon, Jean-Louis ne marchera peut-être plus sur les mains pendant les concerts. Mais ça peut être sympa…».
Bertignac raconte même comment lui est revenue son envie de reformer Téléphone le temps d’une tournée. Il explique que c’est après s’être séparé de la mère de ses filles. «Après cette rupture, je suis tombé sur une chanson de Téléphone, Les dunes, qui dit: « L’un court le monde, cherche une blonde… » Mon réflexe a été d’appeler Jean-Louis et de lui dire: « J’ai perdu ma blonde ». J’avais envie de le retrouver, qu’il me donne de la force. On s’est vu. Lui venait de perdre son père. On s’est raconté plein de choses, comme quand on avait 18 ans et que l’on était les meilleurs potes du monde. On est repartis comme à l’époque.”
Jean-Christian Hay
Lundi 24 janvier 2011
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