Dans le Télé Loisirs qui sort aujourd’hui, répond à l’attaque en règle livrée par il y a quinze jours dans le magazine Télé 2 Semaines.

Il était une fois dans l’ouest… parisien, deux cow boys prêts à en découdre. Avec dans les rôles titres, Laurent Ruquier et Benjamin Castaldi. Dans la rue principale qui mène du siège de TF1 à celui de France Télévisions, le duel entre nos deux pistoleros s’annonce sans pitié.

Le premier à avoir dégainé: Laurent Ruquier. On sait qu’à la base, il n’a pas sa langue dans sa poche, mais présenter chaque semaine On N’est Pas Couché, avec comme chroniqueurs

et Eric Naulleau, surnommés les snipers du PAF (la preuve encore ce week-end avec Isabelle Mergault), ne doit pas l’aider à se contenir. Il y a quelques jours, l’animateur répondait aux questions de Télé 2 Semaines. A la question «Le démarrage de On N’Demande Qu’A En Rire n’est-il pas décevant?», l’animateur répondait «Non pourquoi? Je suis très content du contenu. Je m’amuse bien». Mais alors qu’on ne lui demandait rien de plus et encore moi de comparer, il rajoutait «Est-ce que j’ai honte de l’émission? Non. Est-ce que j’aurais honte de présenter Secret Story? Ca oui».

Il n’en fallait pas plus au bouillonnant Benjamin Castaldi pour réagir et répliquer à son tour. Il le fait dans le magazine Télé Loisirs paru aujourd’hui: «C’est lui qui devrait avoir honte de livrer de jeunes comédiens à la vindicte d’un jury dont certains membres n’ont sans doute jamais lu du Molière ou du Racine. Je n’ai pas de leçon à recevoir de Ruquier» avant de terminer par un assassin «En même temps, faire 6% de parts de marché avec sa nouvelle émission, ça doit bien l’énerver».

Il faut dire que nos deux cow boys se retrouvent en concurrence frontale tous les soirs, en access prime time, avec leurs émissions quotidiennes. Forcément, ça met les nerfs en boule. Secret Story, dont ne peut pas dire qu’elle satisfasse le temps de cerveau disponible des téléspectateurs, cartonne en terme d’audience, alors que On N’Demande Qu’A En Rire, qui n’a rien de révolutionnaire non plus, peine à trouver son public. Laurent Ruquier et Benjamin Castaldi étaient déjà bien engagés sur les sentiers de la gloire, ils viennent désormais d’emprunter celui de la guerre.

Jean-Christian Hay

Lundi 4 octobre 2010

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