Auréolé d’un immense succès, le défunt s’est vu gratifié d’un 14e Grammy Awards.

Michael Jackson, émacié, famélique, chauve, souffreteux est décédé le 25 juin 2009, à l’aube d’un «come-back» aussi monumental qu’hypothétique. Star excentrique et ambiguë, le roi de la Pop a laissé une œuvre magistrale.
Bambi est devenu un mythe, une icône planétaire, monumentale… Et l’artiste qui a vendu le plus de disques en 2009, loin devant la chanteuse de country Taylor Swift, les indémodables Beatles, l’Ecossaise Susan Boyle et la pop star Lady Gaga.

C’est donc à juste titre qu’un nouveau Grammy Award est venu grossir la collection de Jacko. De son vivant, MJ avait remporté 13 des prestigieux prix, notamment pour son album Thriller. Cette 14e récompense, posthume, «couronne un des artistes les plus influents de tous les temps», a expliqué dans un communiqué Neil Portnow, président de l’Académie américaine du disque qui attribue les trophées.

Malgré leur goût prononcé pour les spotlights, les proches du king qui a succombé à une surdose de sédatifs à l’âge de 50 ans, n’ont pas assisté à la cérémonie, organisée au Wilshire Ebell Theatre de Los Angeles. La distinction a été remise à son manager Franck DiLeo, qui a présenté le chanteur vedette comme «un type très drôle», «doté d’un sens de l’humour inégalable».

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Le chanteur canadien

, 75 ans, a eu droit quant à lui à un Grammy d’honneur pour sa carrière qui s’étend sur 40 ans et durant laquelle il a enregistré 18 disques. Mal rasé et coiffé d’un chapeau mou, le poète mélancolique a noté avec une pointe de cynisme qu’aucun de ses enregistrements n’avait jamais retenu l’attention du jury. «Alors que nous approchions de ligne d’arrivée, que certains d’entre nous ont déjà franchie, je n’imaginais pas décrocher un Grammy Award. En fait, j’ai toujours été touché par le peu d’intérêt qu’ils (les membres du jury) m’ont manifesté», a-t-il expliqué, déclenchant un tonnerre d’applaudissements.

Le pianiste et compositeur André Previn, le chanteur de blues David «Honeyboy» Edwards et la star de la country Loretta Lynn, ont eux aussi, reçu un Grammy d’honneur.

Enfin, un autre Grammy posthume a été décerné à Bobby Darrin, auteur de tubes tels que Mack the Knife ou Splish Splash dans les années 50 et 60. L’artiste, qui souffrait d’une malformation cardiaque, est décédé en 1973 à l’âge de 37 ans après une opération.

Dimanche 31 janvier 2010

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