Il voulait aller voir si Abdelaziz Bouteflika “va bien”. L’opposant algérien Rachid Nekkaz, candidat à l’élection présidentielle en Algérie, a été interpellé vendredi 8 mars par la police à l’intérieur de l’hôpital de Genève où est soigné le président Abdelaziz Bouteflika.“Je vous confirme l’interpellation de M. Nekkaz qui est actuellement auditionné dans les locaux de la police puisqu’il fait l’objet d’une plainte pour violation de domicile”, a déclaré Joanna Matta, la porte-parole de la police genevoise, expliquant qu’il avait pénétré dans l’hôpital “alors qu’on lui avait dit ne pas le faire”.“Tout le monde sait qu’il est mort”“Il y a 40 millions d’Algériens qui veulent savoir où est le président algérien”, avait lancé Rachid Nekkaz sur Europe 1 jeudi. “Son dossier de candidature a été présenté alors que tout le monde sait qu’il est mort depuis déjà assez longtemps”, a ajouté l’homme d’affaires, qui avait annoncé se rendre à l’hôpital où Abdelaziz Bouteflika, très diminué par les séquelles d’un AVC dont il a été victime en 2013, est soigné à Genève. L’homme d’affaires Rachid Nekkaz, l’un des candidats à l’élection présidentielle algérienne, est connu en France pour régler les amendes dressées pour port de niqab.