Parler et s’intéresser aux personnes atteintes de démence, si ce n’est qu’une heure par semaine, suffirait à améliorer la qualité de vie de ces patients tout en leur offrant des soins personnalisés, indique une

étudebritannique.

L'étude montre qu'une heure par semaine d'interactions sociales a permis de réduire l'agitation et l'agressivité des patients et d'augmenter les niveaux de bien-être.

Une heure par semaine d’interactions sociales permet d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de démence, constate une étude britannique publiée ce mercredi 7 février dans la revue PLOS Medicine.Cet essai à grande échelle intitulé “Améliorer le bien-être et la santé des personnes atteintes de démence” (WHELD) a été dirigé par l’Université d’Exeter, le King’s College de Londres et le NHS Foundation Trust d’Oxford Health .800 personnes atteintes de démence résidant dans 69 établissements de soins dans le sud et le nord de Londres et le Buckinghamshire ont été suivis dans le cadre de l’étude entre 2013 et 2015. Les chercheurs ont constaté que ces patients ne bénéficiaient que de deux minutes d’interactions sociales par jour.


Pour évaluer les effets d’échanges humains plus nombreux, deux personnels soignants de chaque structure ont suivi une formation de quatre jours dans le but d’offrir des soins centrés sur la personne. ll s’agissait d’apprendre à discuster avec les résidents de leurs centres d’intérêts et leurs préférences d’une part et les impliquer dans les décisions concernant leurs propres soins d’autre part.L’étude montre qu’une heure par semaine d’interactions sociales a permis de réduire l’agitation et l’agressivité des patients et d’augmenter les niveaux de bien-être. 70% des personnes vivant dans des maisons de retraite sont atteintes de démence, il est donc essentiel que le personnel reçoive la formation nécessaire pour fournir des soins de qualité, conclut l’étude.Par ailleurs, cette approche centrée sur la personne a permis également d’économiser de l’argent et réduire les coûts du système de protection sociale, selon l’étude qui préconise son application dans les 28.000 établissements du Royaume-Uni où vivent 300.000 personnes atteintes de démence.Click Here: Australia Rugby Shop