Selon un rapport publié par l’OMS en mai 2008, les maladies infectieuses ne constituent plus la première cause de décès dans le monde. Elles laissent progressivement la place aux maladies non transmissibles et à certains états pathologiques chroniques, comme les cardiopathies et les accidents vasculaires cérébraux, désormais les principales causes de décès à l’échelle mondiale.
Cette évolution des tendances sanitaires montrent que les grandes maladies infectieuses, diarrhées, VIH, tuberculose, infections néonatales et paludisme, deviendront des causes moins importantes de mortalité dans le monde au cours des 20 prochaines années. “Nous observons incontestablement une tendance à la baisse du nombre de personnes mourant de maladies infectieuses dans le monde, déclare le Dr Ties Boerma, Directeur à l’OMS du département Statistiques sanitaires et informatique. On tend à associer les maladies infectieuses, comme le VIH/sida, la tuberculose ou le paludisme, aux pays en développement. Mais, dans un nombre de plus en plus grand de pays, ce sont les maladies non transmissibles, cardiopathies et accidents vasculaires cérébraux par exemple, qui sont les principales causes de mortalité“.
Ce rapport statistique attire également l’attention sur des problèmes sanitaires importants à l’échelle mondiale, comme :
– La mortalité maternelle : dans les pays développés, on recense 9 décès de mères pour 100 000 naissances vivantes alors que, dans les pays en développement, le taux est de 450 et en Afrique subsaharienne de 950 ;
– Tendances de l’espérance de vie en Europe : l’espérance de vie en Europe de l’Est est passé de 64,2 ans en moyenne en 1950 à 67,8 ans en 2005, soit une augmentation de seulement quatre années environ, contre 9 à 15 ans dans le reste de l’Europe ;
– Dépenses de santé : le paiement des soins par les malades ou leur famille accule chaque année 100 millions de personnes à la pauvreté ;
– Couverture des principales interventions pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant : quatre femmes ou enfants sur 10 ne bénéficient pas des interventions préventives ou curatives de base et au rythme actuel de la progression, il faudra encore plusieurs décennies pour redresser cette situation.
Ces statistiques publiées par l’OMS ont pour but de fournir des bases factuelles aux stratégies visant à améliorer la santé publique à l’échelle mondiale.Sources : Communiqué de l’OMS – mai 2008Click Here: All Blacks Rugby Jersey